mercredi 24 juillet 2013

Opa!

Moui moui ça fait longtemps certes, mais ça veut AUSSI dire que j'ai des masses de trucs à raconter! On dit quoi à tata Jeannette?

Avec la BFF nous avons passé quelques jours sur l'île de Rhodes et au retour, la compagnie Low Cost nous a fait tant de misères que je croyais sincèrement que nous étions les victimes d'un test aléatoire donc l'unique objectif est DE TE FAIRE CREVER DE RAGE.

Nous étions parties équipées : un seul bagage en cabine, taille réglementaire, pas de sac à main, bref, ninja lowcost au top. A l'aéroport je m'achète la cargaison de cigarettes, et là BIM les problèmes commencent. La pouffe en salle d'embarquement me dit que le sac plastique du duty free ça compte comme un bagage à main. NON MAIS! J'entreprends donc de caler 3 cartouches de clopes dans une valise remplie de vibrofrappeurs* que j'avais déjà eu du mal à fermer en partant. Autant dire impossible. Après 20 minutes d'acharnement sous 40 degrés je perds patience, je sacrifie ma serviette de plage et une paire de tongs.

Evidemment, ça ne s'est pas arrêté là. Dans l'avion, je me retrouve assise à côté d'un mec, qui s'est avéré être l'Homme Le Plus odieux Que J'ai Jamais Rencontré. Lui et sa femme rentraient de quinze jours de vacances sur l'île, (vraiment la pauvre fille, un mec pareil s'est insoutenable) et il a tout simplement passé le vol entier à critiquer comme un bon vieux touriste bien relou. Sauf que là t'as jamais vu un truc pareil. Tout y est passé : le prix d'enregistrement des bagages, le confort des sièges, l'espace pour les jambes, le prix de la nourriture (oui forcément, tu prends un vol à 21 euros, faut bien compenser quelque part), la qualité de la nourriture, (forcément, si tu prends le cheeseburger réchauffé au microondes, ce n'est pas le meilleur choix de la carte), et ya pas de jus de tomate, et ya pas de glaçons pour mon eau, et pourquoi les vieux au premier rang ils ont plus de place que moi pour étendre leurs jambes (d'où tu t'attaques à un vieux?), et pourquoi la "grosse pouffiasse d'hôtesse ne bouge pas son gros cul plus vite que ça". Bref le mec il a bipé la pauvre hôtesse une vingtaine de fois, et il a applaudi à la fin quand l'avion a atterri. Sans compter qu'il parlait à sa femme comme à un chien et qu'il avait des mèches blondes façon moucheté.

Quelques heures plus tard nous sommes à l'aéroport de Frankfurt pour sept heures d'escale. Frankfurt vous allez me dire, génial!!! On va faire un tour en ville, boire une bière et manger quelques saucisses, faire un saut chez Ritter et kiffer nos races. Oui sauf que non, essaye plutôt 130 km de Frankfurt, le Beauvais de Paris. Quatre boutiques, un MacDo sans wifi et un mec publicitaire en carton au milieu. Nous avons donc partagé notre temps : Uno, puis sieste, puis cheeseburger, puis Uno, puis clope, puis Uno, puis Sunday Bounty, puis clope.

Nous nous sommes finalement dirigées vers la sécurité, où on nous a posé un  tout autre problème. Un vrai problème comme à l'école :

"Jeanne possède une valise qui pèse 1 kg à vide. La valise d'Helena pèse 3,5 kg à vide.
Au pesage de la sécurité aéroportuaire, la balance indique 8,5 kg pour la valise de Jeanne, remplie de vibrofrappeurs. Elle indique 15 kg pour celle d'Helena.

Comment les deux amies vont-elles faire pour passer la sécurité, sachant que la réglementation de la compagnie aérienne impose un maximum d'1 bagage de 10 kg par personne?

Je vous laisse réfléchir à la solution...

M'enfin, nous avons a aussi vécu des trucs géniaux à Rhodes, glandé dans la petite crique paradisiaque de Lindos pendant six jours, comparé tous les tzatzikis de la ville et décerné la palme à celui de la paillote sur la plage, bu des cafés frappés à s'en faire péter le cerveau, vu un bâtard de cafard immense qui m'a fait de battre mon coeur s'est arrêté, nagé dans l'eau calme et turquoise de la crique, bref on a rien glandé et c'était trop bien.

* le vibrofrappeur, machine qui sert à faire de la mousse dans ton café frappé est ma meilleure acquisition 2013, ex-aequo avec une pochette range-CD qui m'a fait gagner une place de malade mental dans mes placards.